Allemand (LVA)

L’enseignement est assuré par Stéphane Dethloff

contact :sdethloff@free.fr

L’année d’hypokhâgne est une année sans programme en ce qui concerne les langues vivantes. Elle permet l’acquisition de méthodes et de connaissances qui seront par la suite réinvesties dans la préparation aux concours passés lors de la deuxième année (cf. concours de la Banque d’Epreuves Littéraires, BEL).

Objectifs et exigences

La maîtrise orale et écrite des bases morpho-syntaxiques de l’allemand : déclinaisons, conjugaisons, règles de grammaire fondamentales, construction/compréhension précise et analytique de phrases complexes, acquisition d’un lexique standard (à la différence du lexique de base acquis dans le secondaire).

Le niveau de départ requis est celui d’un bon ou d’un très bon élève de terminale, à l’écrit (insistons sur ce premier point) comme à l’oral. Celui-ci n’est cependant que le point de départ d’acquisitions systématiques tout au long de l’année. Ces acquisitions sont guidées, progressives, et s’effectuent à un rythme intense.

Le passage par une classe Abibac, une classe européenne, un séjour prolongé en Allemagne (programmes Voltaire et Brigitte Sauzay) est très souhaitable mais n’est en aucun cas indispensable.

Exercices

Les exercices préparés en hypokhâgne sont :
la traduction (thème et version)
la production écrite sous forme de commentaires de textes littéraires, d’essais ou de petites dissertations en allemand
la production orale, sous forme notamment d’explications de textes littéraires.

Méthodes de travail

Les 4 heures de cours sont habituellement divisées en deux heures d’acquisition linguistique par un travail spécifique et deux heures de travail sur textes.

Un travail lexical spécifique est proposé sous forme de chapitres de vocabulaire à apprendre (interrogations de vocabulaire, méthode dite « traditionnelle » mais ayant fait ses preuves à ce niveau). Ce travail est étayé par l’acquisition lexicale en contexte (textes littéraires, traductions).
Le travail de traduction permet de développer une approche systématique de la langue, notamment au niveau grammatical, ce qui n’exclut pas une approche plus « intuitive » (celle-ci complétant la première). Le niveau des textes à traduire reste dans un premier temps modéré, il ne s’agit pas de transformer d’emblée les étudiants en « dictionnaires ambulants », mais de leur donner les bases d’un allemand idiomatique, précis, afin de savoir réellement comprendre et s’exprimer.
Occasionnellement, des révisions grammaticales par « chapitres » sont organisées, notamment en début d’année ou pour pallier des difficultés persistantes dans un domaine précis (exemple : un cours global expliquant de A à Z le fonctionnement des subjonctifs allemands s’avère nécessaire en cours d’hypokhâgne pour sortir d’un certain nombre de confusions et d’incompréhensions).

Enfin, l’hypokhâgne permet d’acquérir (parfois rapidement !) la maîtrise des méthodes et de l’expression indispensables à l’explication de textes en langue étrangère (poésie, prose, théâtre). On étudie des textes isolés mais aussi deux œuvres complètes. La prise de parole en classe et en khôlle (trois par an) est le vecteur fondamental de cette acquisition.


Articles de cette rubrique