L’enseignement de philosophie est assuré dans une classe par Bernard Vandewalle, dans l’autre par Laurent Boulakia.
Le programme
La science. La métaphysique.
La morale. Le droit, la politique.
L’art et la technique.
Les sciences humaines : homme, langage, société
Deux œuvres doivent faire l’objet d’une étude détaillée. L’une appartient à la philosophie ancienne ou médiévale. L’autre à la philosophie moderne ou contemporaine.
Les exercices
Le seul exercice écrit est la dissertation. Dans les différents concours que nous préparons, l’épreuve écrite de philosophie est toujours une dissertation.
Pendant l’année chaque étudiant passe trois interrogations orales, appelées « khôlles ».
Ce que nous faisons du programme
La première année vise l’acquisition des méthodes permettant de comprendre et de construire une réflexion philosophique. Les étudiants sont, pour une large majorité, confrontés à une masse de travail inhabituelle (bibliographies importantes, fréquence des exercices, niveau des exigences etc.). Aussi cherche-t-on à leur donner le sentiment, puis la conviction, qu’il y a une unité dans le questionnement philosophique animant nos cours. Il s’agit d’éviter de se perdre dans une multiplicité bigarrée de thèmes étrangers les uns aux autres.
Ainsi, dans une classe, à l’occasion d’une réflexion sur la finalité, on a montré comment le désir, l’espoir, la volonté de perfection nourrissent notre regard sur la nature et habitent nos pratiques. On poursuit en faisant comprendre comment la morale et la connaissance procèdent de concepts communs (l’unité, l’ordre, la substance, la vertu etc.)
Dans l’autre classe, pendant le premier trimestre, on engage une réflexion concernant le champs de la morale, de la politique et du droit. Des thèmes comme l’identité, la convention, l’institution sont des fils directeurs que l’on retrouve dans l’approche des autres champs. Il s’agit aussi de donner une idée de la pluralité des méthodes utilisées en philosophie.
Ce que nous faisons des exercices
Cette continuité dans le travail se manifeste aussi dans la série des cinq dissertations. Cet exercice est une occasion de mettre en service actif les connaissances acquises par la fréquentation des auteurs. Ce que les étudiants doivent solliciter c’est une mémoire des textes, des arguments, des objections, des distinctions, des définitions etc., pas un répertoire d’opinions mortes. Bref ils doivent montrer de l’agilité dans le maniement des outils qui permettent de jouer le jeu de la dialectique.
Les interrogations orales, elles aussi, sont des occasions de mettre en œuvre ce qui a été appris, de s’en servir dans des perspectives différentes. Les khôlles peuvent prendre des formes variées. Question ou explication de texte. Khôlle publique. Khôlle au cours de laquelle deux étudiants présentent chacun un exposé portant sur le même sujet. On peut même proposer des dispositifs dialectiques plus élaborés empruntés à des pratiques anciennes. Tout est fait pour encourager la discussion, par les étudiants, en dehors du cours, des éléments de philosophie que nous leur apportons, - donc pour faciliter leur assimilation.