Vendredi 19 octobre, master classe autour de l’écriture du mouvement

par Véronique Delsol

La danse s’écrit, la danse se note.

Peut-on vraiment noter un mouvement ? Difficile à imaginer, alors qu’il semble évident à tous que l’on puisse écrire une langue et lire une musique grâce à des partitions.
La chorégraphie s’est dotée tout au long de son histoire de nombreux systèmes de notation : " Feuillet, Laban, Benesh..." Noter la danse, pourquoi ? Noter une chorégraphie permet d’en garder la mémoire, de créer une « littérature » de la danse, de préserver et transmettre les répertoires.
Candice Thomann, "notatrice Laban", a proposé aux élèves de décrypter une partition et d’en transcrire tous les mouvements. Les jeunes danseurs se sont appropriés rapidement les principes de l’analyse chorégraphique. La notation Laban s’affirme comme un outil remarquable pour analyser les composantes du mouvement.